La tempête sub tropicale

1 février 2018

Après une nuit humide (la trappe du plafond laisse passer quand il pleut fort et qu’il y’a beaucoup de vent), nous profitons d’une accalmie pour aller prendre nos douche au camping.

10h arrive, c’est l’heure pour nous de partir, malgré le vent et la pluie nous tentons d’aller à notre prochaine étape, nous voyons d’autres voitures prendre la route comme nous. En sortit de ville nous voyons un policier garé sur le bord de la route, nous ralentissons. Il ne nous fait pas de signe alors nous continuons. En avançant, des trombes d’eau tombe du ciel, la route devient dure à discerner par moment, des arbres jonchent la route et nous devons changer de voie pour avancer. Au bout de 20 minutes, au loin nous apercevons un gyrophare, l’occupant de la voiture nous explique dans sa langue natale et avec son fort accent: « faut ti faire d’mi tourr mon gars, ça d’vient b’in trop dangereux la route après ». Nous avançons jusqu’à un pont à une voie où nous pouvons enfin faire demi tour et rejoindre le convoie d’âmes égarés au milieu des restes de cette tempête tropicale. Nous sommes alors séparés en deux groupes, le notre reste sur place et est regroupé, tel des agneaux apeurer sur un bord de route pour être loin des arbres pouvant choir, du second groupe nous n’aurons pas de nouvelles avant plusieurs heures.

Pour combler les 5 heures suivantes, nous mangeons nos sommaires provisions, regardons des épisodes des pingouins de Madagascar sur l’iPad, jouons à Love Letter et au jeux des highlands.

Enfin, après tant d’attente nous entendons au loin de bruit des tronçonneuses, annonçant l’arrivée de nos libérateurs. Nous les suivons alors pour aller jusqu’au pont où nous avons fait demi tour. Nous croisons de nombreuses souches d’arbre sur la route et remercions intérieurement le monsieur qui s’occupe des routes qui nous avez placé en sûreté. Là nous attendrons 1 heure et demi, voyant, au loin, de l’autre côté du pont, le deuxième groupe. Enfin, alors que nous entamions un épisode des pingouins de Madagascar, un homme toque à la vitre, nous lui ouvrons et il nous dis : « z’allez bien vous! Bon y’a un gros trlonc sur la route qu’à coupé un fil élctriq. J’sais pô quand l’élctricien viendras. Va falloir p’être passer la nuit ici. Ça d’vrais aller pour vous. J’fait venir dès nachos et des sodas pour c’soir. Allez rejoindre les autres d’l’otre côté d’pond». Nous nous exécutâmes, n’écoutant que notre courage, nous traversâmes le pont pour rejoindre nos camarades, dont beaucoup moins bien loin lotis que nous, sur la 30ène de véhicules, nous ne sommes que 6 campervans.

La nuit venant, les gens commençais à rentrer dans leurs voiture, abandonnant tout espoirs de nourriture et boissons pour le soir. Pour nous le repas fut les nouilles chinoises acheté en début de séjour en cas de problème.

Nous voici donc partit pour notre première nuit de camping sauvage.